A quoi bon avancer
pour se cogner aux murs
Ces obstacles érigés
J'ai pourtant la tête dure
Ramassis de conneries
d'hallucinogènes perverses
Pour me voiler la face
je me fais des promesses
Et si tout était faux
si on s'était trompé
A quoi bon s'acharner
sur une route minée
S'arrêter en sachant
qu'on a fait le bon choix
Se cacher, se terrer
ne plus élever la voix
Observer en cachette
tous les moutons instruits
Par une réalité bête
Un mirage de vie.
Faut toujours que je touche le fond
pour réaliser à quel point c'est la merde
Je vomis des vipères, les jette sur le papier
Et repart du bon pied, et retombe dans le piège...
jeudi, avril 07, 2005
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