Il faisait nuit noire.
On y voyait moins que dans le cul d’un taureau une nuit sans lune (hein ?? mais non j’ai jamais essayé de voir comment ça fait !!!).
Dude s’était encore une fois endormi dans sa baignoire et pour une fois aucun nihiliste n’avait franchi le seuil de la porte pour le menacer de lui couper zézette, aucun furet ne s’était glissé dans l’eau afin de lui grignoter les bijoux de famille… de toute façon après 6 russes blanc et un bon litre de san miguel Dude n’était bon à rien.
Même pas bon à se roulez un joint dans sa baignoire comme il aimait à le faire pour décompresser après une dure journée de labeur… enfin de bowling .
Il avait pourtant essayé de le rouler son joint malgré les remous violent de la baignoire, typique un soir de bonne cuite, il n’avait pas dépassé le stade du coup de langue sur la feuille de papier, laquelle était resté collé à ses lèvres se soulevant en suivant le rythme régulier de sa respiration. Un beau tableau, le Dude dans toute sa splendeur !
C’est qu’il fallait la fêter cette victoire ! Ils leur avaient foutu une sacrée branlée à ses lopettes ! Selon les dire de Walter bien sûr, Dude ne parlait jamais comme ça.
N’empêche qu’il avait ressenti une immense joie en apercevant la mine déconfite de Jesus et de son acolyte quand Walter, après avoir marqué la victoire d’un formidable double strike, s’est adressé à eux en criant « Tu l’as dans le cul Jesus !!! »
Il faut dire que le match n’était pas gagné d’avance et de plus Jesus n’avait pas arrêter de narguer les deux compères et de pinailler les points, il était d’une mauvaise fois sans égale et Dude avait eu beaucoup de mal à faire garder son calme à Walter qui peut faire des ravages avec une boule de bowling quand il à les nerfs qui lâchent.
Heureusement Walter n’avait sorti aucune arme durant la compétition, Jeffrey (c’est le prénom de Dude) l’ayant obligé à vider ses poches avant la finale. En effet on imagine mal ce qui aurait pu arriver si Walter avait gardé sur lui son flingue et les deux grenades qu’il avait dans ses poches de pantalons. Le plus dur avait été de le délester du couteau de Rambo qu’il avait dissimulé dans sa chaussette (dissimulé est un bien grand mot !), car Walter avait fait le Vietnam et pour lui cette putain de guerre de s’était jamais finie.
Bref le match se suivi d’une belle beuveries au bar du bowling et tout les toasts proposés par Walter et Dude ne concernait, qu’une seule et même personne : « Donny » !
« A Donny !!! » n’arrêtait pas de brailler Walter en enchaînant les whiskys, « A Donny, parti trop tôt !!! Fauché dans la fleur de l’âge par cette putain de guerre !!! ».
Le Vietnam et Donny n’avait rien à voir, mais quand Walter était dans cet état mieux valait ne pas le contrarier et Dude avait abandonné faire comprendre à Walter que la guerre était terminée.
Le retour s’était fait à pied bien que Walter se trouvait parfaitement en état de prendre le volant, Dude avait répliqué d’une voix nasillarde «tu peux prendre le volant mais pas la camionnette », ce que fit Walter.
8h30 du matin c’est pas une heure pour réveiller les gens !! Et pourtant c’est cette heure que le téléphone choisi pour sortir nos deux amis des bras de Morphée. Comme à son habitude Dude ne se leva pas pour décrocher, il le faisait rarement, il fallait déjà qu’il réalise qu’il était encore dans sa baignoire et ce qui le tira du sommeil, plus que la sonnerie du téléphone, ce fût l’étonnement engendré par la vue d’un de ses organes qui avait pris une dimension ridicule durant la nuit dû au refroidissement de l’eau qui l’entourait. Dude se réveilla en sursaut en criant « Putain il me l’ont vraiment coupé les salauds !!! Walter !!! Walter !!! T’es encore là !! ?»
La seule réponse qu’il eut fût un grognement qui pourrait faire penser que Walter était bien là où qu’un ours soupe au lait avait élu domicile dans le salon de Jeffrey.
Non c’était bien Walter qui somnolait allongé à même le sol sur le tapis du salon qui faisait très bien dans la pièce.
Il serrait, comme un enfant serre son ours en peluche, le volant de sa camionnette qu’il n’avait pu ramener la veille.
Le téléphone en était à sa 7ème sonnerie et le répondeur se déclencha : « vous êtes bien chez Dude, laissez un message après le bip ».
Dude laissa tourner le répondeur et écouta : « Bonjour Mr Lebowski, maître Gérard Rolin, je m’occupe des affaires du défunt Donny Burwell. Je suis de passage à Los Angeles pour régler ses dernières volontés. Et vous et votre ami Mr Walter Sobchak figurez sur le testament du défunt. Veuillez me contacter au plus vite car mes bureaux principaux se trouvent à Paris et je ne reste pas longtemps à Los Angeles. Click »
Alors là c’était le pompon ! Entre la peur de son organe rétréci et cette incroyable nouvelle Dude était sorti du coltar en quelques secondes, il lui restait un bon mal de crâne dû aux excès de la veille. Il se mis à éternuer plusieurs fois avec bruit : « et merde j’me suis chopé un rhume avec mes conneries !! ».
Walter qui émergeait doucement renchérit : « si tu enfilait un peignoir et que tu te promenais pas la bite à l’air tu éviterais d’aggraver ton cas ! »
3 commentaires:
C est bon ça! A quand la suite?
Faudrait qu on se fasse 1 cross over :)
merci président!!!
la suite très bientôt... ouias j'y ai pensé ce matin à un cros over ça serait chouette!!!!
on fait le scénar ensemble et on écrit chacun un bout en faisant un lien vers le site de l'autre... ça serait top!!!
Nono si tu veux postuler pour le rôle il va te falloir un petit plus de cheveux et de kilos... pour le reste ça devrait le faire :-)
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