samedi, mai 20, 2006

A DONNY deuxième partie ( épisode 7 )

Ils sont de retour!!! Walter et Jeffrey sont de retour après plusieurs mois d'absence!! Et pour fêter ça, hormis les deux guinness que je viens de boire, la
radio DD se met au ton " THE BIG LEBOWSKI " !!!
Par içi ce qui s'est passé avant.

Et par en dessous ce qui s'est passé après! Enfin dernièrement....


A DONNY DEUXIEME PARTIE:

Jeffrey observait ses orteils à travers les verres fumés de ses lunettes. La bosse qu’il avait au crâne le faisait encore souffrir, enfin c’est ce qu’il pensait. Cependant le russe blanc mélangé aux calmants laissés par le médecin de l’hôtel ne faisait peut être pas bon ménage.
Et oui, l’hôtel avait un médecin attitré, de même qu’une pharmacie, plusieurs bars, une superbe piscine, des saunas et tout le luxe dont pouvait rêver une star de cinéma durant sa visite au festival de cannes.
Car Jeffrey était confortablement installé dans un transat au bord de la superbe piscine, vêtu du peignoir de l’hôtel, pantoufles assortis et cocktails à volonté.
Un hôtel quatre étoiles de renommée international en face de la croisette et durant le festival de cannes.
Même si Jeffrey se contentait de peu, il comptait bien profiter de la situation le mieux possible en attendant le retour de Walter.
Dude repensa aux derniers évènements et comment ils avaient traversé la France pour suivre les traces des enfants de Donny.
Une rencontre suivi d’une alliance inattendue les avaient conduits dans cet hôtel où ils n’avaient pas à débourser un dollars durant leur séjour.
Appréciant de souffler un peu et se remettant de son léger traumatisme, il s’imagina prochainement chez lui profitant du soleil de Venice Beach, enchaînant les parties de bowling comme au bon vieux temps. Le temps où Donny était des leurs.
Bien que le soleil de Cannes n’avait rien à envier à celui de Los Angeles, il préférait sa petite vie tranquille à la course contre la montre qu’ils avaient effectuée depuis Paris.

Ils n’étaient pas resté bien longtemps dans la capitale de la France, il aurait voulu visiter un peu bien qu’il n’est pas une âme de voyageur. Jeffrey avait l’impression que le destin avait décidé de lancer un énorme pavé dans le lac bien tranquille que représentait sa vie. Heureusement il avait pu terminer le championnat de bowling, le destin lui avait au moins accordé ça.
Jeffrey parlait du destin comme un croyant aurait pu citer Dieu. Il n’aimait pas se représenter l’idée d’une entité supérieure, il préférait parler de destin. « Tant que j’ai la glace qui va avec le khalua, de quoi vais-je me plaindre ? ».



Il sorti de son peignoir un souvenir de Paris, plus précisément une carte de l’endroit où tout s’était accéléré, le Blue Billard :

A peine Jeffrey eut trempé ses lèvres dans son verre que les premières notes de « Her Eyes are a blue million miles » par Captain Beefheart , commencèrent à envahir le bar. Dude adorait ce morceau, Walter entama son whisky en scrutant les alentours d’un air méfiant.
L’heure suivante passa lentement, sans surprise pour les deux compères qui abattu par le jetlag sirotèrent leurs boissons en silence. Santana succéda à Captain Beefheart, puis une version de Viva las Vegas par Bruce Springteen chargea l’air ambiant d’un élan de patriotisme, enfin c’est ce que ressenti Walter qui commençait à s’impatienter.
Jeffrey était dans ses petits souliers, un bon cocktail, de la bonne musique, Claire pouvait se pointer avec un peu de retard, ça ne l’aurait pas dérangé le moins du monde. Bod Dylan enchaîna sur « the man in me » et le barman sorti nos deux compères de leurs rêves en apostrophant une jeune femme venant de franchir la porte : « Salut Claire ! Toujours à l’heure, y’a déjà du monde pour toi !! ».

Walter se redressa et adressa un geste de la main vers Claire. Elle était mince, pas très grande, vêtue d’un pantalon noir et moulant ainsi que d’un T-shirt de la même couleur. Blonde, une natte pour attacher ses cheveux, elle dévisagea Walter puis dirigea son regard vers Jeffrey : « je connais pas ces bouseux ! » puis passa derrière le zinc pour saluer le barman.
Walter s’écria « non de Dieu !!! » alors que Dude sentant la tension pointer le bout de son né lança « Mademoiselle, amis de votre père ».

Claire se figea, était-ce à cause du déplorable accent français de Jeffrey ou plutôt de la phrase qu’il venait d’essayer de prononcer ? Elle se tourna de nouveau vers les deux acolytes, semblant chercher ses mots elle dit dans un anglais avoisinant la perfection :
- « vous êtes américain ? Vous avez connu mon père ?
- C’était notre meilleur ami, » dit Dude.
- « Je dois prendre mon service, j’ai une pause dans deux heures, buvez c’est pour la maison, si vous voulez faire une partie…
- Ah non ma petite Dame !! On est pas venu tripoter des queues, nous notre sport c’est le bowling !! On doit reprendre l’avi…
- Mollo Walter, dans deux heures ça sera parfait » lança Dude.

Walter grommela en recommandant une pinte, « si c’est offert, une pinte pour un vétéran qui à soif mon gars !!! ». Le barman ne se faisant pas prier servi Walter. A peine la pinte sur le sous bock le téléphone sonna.
- « Blue billard. Que puis faire pour vous ? … Oui, elle vient d’arriver, allo ? Allo ? Claire !! C’était pour toi mais il à raccroché, hé je suis pas ta secrétaire ! Tes réunions de famille tu pourrais les faire en dehors du travail !!
- C’était qui ? » Cria Claire dans le vacarme du brouhaha que faisaient les clients de plus en plus nombreux.
- J’en sais rien moi !!
- Bon il rappellera.

- J’aime pas ça , dit Walter, m’est avis Dude qu’on à bien fait de se pointer ! J’ai mon genoux droit qui me démange et c’est pas bon signe.
- Celui où t’as reçu un éclat d’obus au Vietnam ?
- Tout juste. »

Hotel California joué par les Gispy Kings envahit la pièce alors que trois individus se dirigeait vivement vers le bar.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Rhaa, ça faisait longtemps, ça fait plaisir d'avoir la suite:)
J'aime bien, la tournure que ça prend.

DD a dit…

Rhaaaaaaaaa merci Président!!
J'ai bien cru que j'écrivais dans le vide... tu vas voire ce qui se passe... enfin bref..