Woo pee on my fucking rug !

A DONNY Episode 8!

Walter commença à caresser le cuir de son sac en murmurant « ma belle, c’est bientôt l’heure de sortir », puis il tourna discrètement la tête adressant un clin d’œil à Jeffrey.
Les trois types arrivés au bar semblaient tout droit sorties d’un film de Martin Scorsese, costumes cravates de marque, cheveux gominés et une bosse sous l’aisselle gauche. Cependant ils n’étaient pas bien vieux et n’impressionnaient en rien Walter qui sentait monter en lui l’excitation d’une éventuelle altercation.
Jeffrey se trouvait assis sur un tabouret, accoudé au bar, il faisait le tampon entre Walter et les trois speudo mafieux. Il n’était pas à son aise, il adressa un signe de la tête au premier à sa gauche qui le dévisagea sans répondre.
L’individu s’adressa au barman « Où est Claire, je veux lui parler c’est urgent ! », cette réplique trancha l’air telle une épée.
Le Barman sans regarder son interlocuteur répondit « elle bosse Claire, prend un ticket mon gars ! ».
Puis le nez du Barman rencontra de suite le zinc, sa tête rebondit et il alla s’écrouler sur les bouteilles derrière lui.
« A TERRE DUDE » , la main de Walter agrippa la pinte en face de lui, encore pleine de bière, et la fracassa sur le front de son adversaire. Dude sentit un fort courant d’air balayer son crâne pendant qu’il se baissait, puis son mouvement se transforma en chute, incapable de retrouver son centre de gravité ( caractéristique reconnu du russe blanc ) il s’étala sur la moquette du pub, bien décider à ne pas se relever de suite.
Walter enchaîna par un coup de boule bien placé « Sus à l’ennemi, tous avec moi, l’ennemi nous à repéré !!! ». Des clients quittaient le pub, d’autre au fond de la salle de billard observaient la scène de loin, le barman retrouvait doucement ces esprits étalé sur des débris de verres derrière le bar et James Hetfield attaqua le riff de Dyers Eve à la guitare !!!

Le premier sonné, les deux autres portèrent leurs mains droites sous leurs vestes, Jeffrey avait réussi à ramper derrière le bar ( et dire que je pourrais tranquillement me la couler douce sur mon tapis avec quelques tâches de pisse ! ). Le tabouret sur lequel Dude était assis fracassa l’épaule droite du deuxième mafieux, Walter était déchaîné, mais pas assez rapide pour neutraliser le troisième à temps. Il sauta derrière le bar, « Géronimo !!! » , manqua d’écrabouiller Jeffrey. Les tirs d’automatique commencèrent à exploser les quelques bouteilles encore debout au dessus du bar.
Le tireur se retourna vers Claire qui s’était rapprochée de la scène au commencement de la fête, il se désintéressa de nos compères pour s’approcher de la jeune femme.

Derrière le bar la riposte s’organisait, le barman s’empara de quelques boules de billard, près à les lancer sur l’homme en costume.
« remballe tes billes de lopettes et laisse faire les professionnels ! » cria Walter.
Deux secondes plus tard, une énorme boule non pas de billards mais de bowling fendit l’air pour s’écraser sur les vertèbres du bandit. Walter se dirigea à toute vitesse sur l’homme le retourna, celui-ci titubait, l’empoigna par le coup d’une seule main, son autre main le soulevant par les parties, puis il le projeta sur la table la plus proche.
Metallica en était au premier refrain, Jeffrey battait la mesure et Walter battait les restes de ce qui ressemblait encore quelque peu à un homme.
« J’ai été catcheur amateur au vietnam mon gars !! La furie de Saîgon qu’on m’appelait !! Hey Dude regarde je le termine par une souplesse !! Rahhhhhhhhhh !!! »
Jeffrey s’était rassis au bar et terminait son cocktail qui avait survécu à la tornade.

La musique s’arrêta, Claire se dirigeant vers le bar demanda au Barman « mais qu’est-ce qu’ils voulaient ?
- tu vas cracher le morceau charogne !!
- Walter il te répondra jamais celui-la, il est cuit, prends en un autre. Dit Jeffrey »

Le premier gangster commençant à se réveiller, Walter lui posa gentillement la question…
- « on cherche ton frère, il doit de l’argent au boss, c’est tout ce que je sais » dit l’homme en regardant Claire pendant que Walter le tenait par le col.